Spectres littéraires, spectres d'amour. 19 Juin, un court-métrage d'Anaïs Tellenne.

Spectres littéraires, spectres d'amour. 19 Juin, un court-métrage d'Anaïs Tellenne. 

La plume effleure la page vide du présent, le spectre fait couler l’encre du passé. Sand écrit, les tripes à l’air libre, Musset hante, Chopin reste (ou serait-ce peut-être l’inverse ?).

Elle et Lui, Elle sans Lui, Elle pour Lui.

Trois âmes se frôlent, se croisent, s’entrecroisent, incapables de vivre dans le même espace temps, à l’instar des amours qui s’entrechoquent.

Moderniser l’historique, rendre un flamboyant hommage, parler d’une figure admirée en l’incarnant avec toute la grâce qui incombe à la tâche. Sublimer des plans séquences au détour d’une voix OFF envoûtante et bouleversante. Rendre à la lumière naturelle sa place, celle qui éclaire les maux des êtres, les enveloppe de la lumière à la température équivalente à leurs émotions et à leurs sentiments. Faire d’un plan fixe au cœur de la nuit, un tableau inoubliable.

Contemporanéité rimant avec immersion subtile du fantastique, ou en tout cas du subjectif. Le genre titillant le récit, le drapant d’une aura si singulière, si universelle aussi.

19 Juin, une date, un court, deux êtres, une artiste.

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