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Affichage des articles du septembre, 2018

Entrez dans la transe... Climax, de Gaspar Noé.

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Première étape. La promesse. Dansez. Comme une urgence, comme un sursaut. Le sursaut de la vie, le sursaut d’une naissance nouvelle. La danse est un révélateur, un révélateur au monde. Chaque geste est une respiration, chaque mouvement une expiration. Le souffle qui en découle est selon, purificateur, ou exhalteur. La transe commence, vous voilà entré dans la danse. Les corps se cambrent, les corps tombent et se relèvent. Les corps vibrent, les corps vivent. Accrochez-vous, le premier exorcisme dansé n’était que la promesse du tour. Restent, le tour, l’effet, et le prestige. Rappelez-vous, vous n’avez pas encore goûté à la sangria. Deuxième étape. Le tour et l’effet. Santé ! La tête prête à exploser, le corps en proie à une chaleur abyssale, les yeux révulsés. J’entends encore les cris, je vois encore la souffrance. L’aventure intérieure les bouffe, les transcende et les agresse. Elle hurle, traverse le couloir et exorcise la douleur dans une danse folle. Elle me fascine. Tel

Violente douceur, un uppercut qui caresse. Rencontre avec Camille Vidal-Naquet et Félix Maritaud pour Sauvage.

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"La liberté, je pense que c’est un état dont on ne revient pas." (Félix Maritaud) Sauvage reste. Dans sa douceur, dans sa violence, Sauvage est un uppercut qui caresse, qui apaise et qui bouleverse. Dans la nuit il nous réveille, au petit jour il nous rappelle. Ton visage Léo, toute comme ta démarche et ton énergie me hantent. Tu ne m'as pas abîmée, tu m'as réconfortée. Tes mains ballantes m'ont portée, m'ont renvoyée à tant de choses que tu ne soupçonnerais même pas. Dans tes bras je ne suis pas, mais dans mon esprit tu ne cesseras jamais de t'épanouir. Je ne pouvais continuer ma vie sans vous rencontrer. Camille Vidal-Naquet, Félix Maritaud, je ne vous remercierais jamais assez.  Vous expliquez être parti d’un personnage, plutôt que d’une histoire. Au départ, aviez-vous imaginé ce personnage dans un contexte social complètement différent (sans la rue et la prostitution) ? Camille Vidal-Naquet :   Comme c’était un personnage qui ne possédait