Pureté Iakoute. Aga, Rencontre avec Milko Lazarov
Entre Ciel et Terre, l’horizon se découpe, les personnages progressent, lentement, tranquillement. Le blanc immaculé de la Neige se confond, dans le silence, avec la pureté de l’âme de ceux qui ne connaissent que leur monde, que leur vie. Le réalisme est confondant, le mélodrame est bouleversant. Milko Lazarov filme l’amour à l’image de la nature. Enveloppante, dépouillée et pur. Si pur… Son amour profond pour les Iakoutes est évident. Comment pourrait-il en être autrement ? Comment pourrait-on ne pas puiser un apaisement évident dans cette vie loin de l’agitation, du bruit et de la fureur. Là-bas, tout cela n’existe pas. Il n’y a que Sedna et Nanouk, intouchables dans leurs épais manteaux, qui vivent selon le rythme de leurs terres et surtout, de leur amour. Si pour Lazarov, « l’esthétique avant tout ! », on a surtout l’impression de rencontrer un peintre qui respecte chacune des couleurs qu’il utilise, et dont la beauté du tableau n’a d’égal que la force de ses symboles…