De l'alchimie de l'image. Rencontre avec Bertrand Mandico

De l'alchimie de l'image. Rencontre avec Bertrand Mandico.

Les films de Bertrand Mandico se lisent comme des fresques infinies où se côtoieraient amour du cinéma, métaphores lyriques et bouillonnement esthétique. Ils apprennent à faire leur chemin en nous, bâtissant un souterrain de questionnements et de fascination. Leur auteur, dont le mot "artiste" semble greffer de manière indélébile sous chaque pore de la peau, est tout aussi fascinant à écouter, usant de métaphores à l'image de ses œuvres : hypnotiques et oniriques. Rencontre...


La façon que vous avez de faire parler vos personnages se révèle très souvent fortement hypnotique (je pense notamment à Vimala Pons, dans Ultra Pulpe). Comment développez-vous ce phrasé très littéraire/théâtral ?

Je laisse courir mon stylo, ou mon clavier (tout dépend du support sur lequel j’écris), et ce sont mes mains qui me… C’est un peu étrange de raconter ça comme ça ! Mais ce sont mes mains qui me dictent ces mots, ces conversations qui s’enchaînent. C’est presque de l’écriture automatique. J’ai une idée en tête, avec une situation, et à partir de là je suis en écriture automatique. C’est comme si j’étais possédé en quelque sorte. Je laisse le personnage s’installer et me dicter ses mots… Et j’écris, j’écris, et les choses se mettent en place comme ça. Après j’élague un peu, je coupe… Mais le premier élément est vraiment de l’ordre de l’écriture automatique et de la possession.

Votre cinéma est traversé, je trouve, par une mélancolie assez forte. Que ce soit dans la musique, les voix Off, et même dans l’érotisme. Ce qui était d’abord répulsif peut ainsi devenir bouleversant.

Ha oui oui, je pense que je baigne dans la mélancolie. C’est vraiment mon élément et mon moteur. Et à partir de ça, j’essaie de sortir la tête de la mer de mélancolie. Que ce soit par des bouffées de rires, ou des écorchures… J’essaie de moduler pour ne pas être complètement immergé ou englouti par la mélancolie.

J’aime vous définir comme un « Alchimiste de l’image », que ce soit à travers votre rapport à la pellicule, les effets que vous effectuez sur le tournage, le maniement des couleurs… Vous semblez sans cesse utiliser l’ancien pour créer du nouveau.

J’adore l’idée d’alchimie et de chimie (le support pellicule étant chimique par définition). Mais aussi celle du « rite magique » quand je tourne. J’essaie de transformer ce que j’ai, peut-être pas en or, mais plutôt en pierre précieuse. Vous parliez du passé, vous avez remarqué que la surimpression est très présente dans mon travail filmique, mais j’ai aussi la sensation que j’avance tout en surimpression. En regardant vers l’avenir, vers le futur, vers une avant-garde, en me projetant dans des choses que j’ai envie de tester. Puis j’ai aussi un rétroviseur permanent, par lequel je fouille le passé. Je ne veux pas être amnésique, je ne peux pas faire du cinéma en oubliant ce qui a été beau, bien, inspirant, brillant. Je fais des films avec cette superposition entre l’avant, vers lequel je vais, et le passé, que je quitte mais qui est toujours prégnant.

On peut peut-être aussi parler d’une superposition des arts. Je parlais notamment du théâtre, en particulier dans Les Garçons Sauvages (on pense à ce personnage qui passe littéralement devant un écran).

Je pense que ce qui fait que le septième art puisse évoluer et muter, c’est qu’il se nourrisse des autres arts et médiums. La notion d'un cinéma trop autarcique m’angoisse complètement.
Le théâtre, c’est évidemment le rapport aux acteurs. J’aime travailler avec les acteurs aguerris, j’aime que le texte sonne, j’aime la musicalité des mots, le non-naturalisme que l’on associe peut-être hâtivement avec le théâtre actuellement. Ça me plaît de travailler dans cette direction qui m'extrait de la trivialité du quotidien.
Vous parliez de l’interaction entre l'acteur et l'écran au théâtre, mais en réalité l’écran est vraiment un élément du cinéma pour moi. C’est juste que le théâtre s’est emparé de l’écran, de la projection, des vidéos… Donc c’est comme repiquer au théâtre ce qu’il a pris au cinéma.
Après, je suis très sensible aux arts plastiques et aux trouvailles de certains sculpteurs comme Jordan Wolfson par exemple. Je regarde beaucoup ce que font les artistes contemporains, ça m'inspire et me motive à chercher. C'est la même chose dans la littérature, la bande-dessinée et la musique.

Vous revenez à une forme rare de complicité avec votre spectateur. Complicité qu’on attribue souvent uniquement (à tort) au théâtre.

Oui, je prends à parti le spectateur. C’est mon réalisme à moi. C’est-à-dire que j’assume mon médium, mes personnages sont conscients qu’ils sont en train de faire du cinéma, et moi-même je mets le spectateur face à un film qui est conscient d’être un film. C'est donc mon réalisme, qui me permet d'atteindre une métaréalité. Et je joue ainsi avec le spectateur. En lui disant « on est en train de faire du cinéma, mais tout de même on se tient par la main et on plonge pleinement dans l’expérience". C'est quelque chose que j'aime beaucoup, cet abandon romantique. Ce jeu avec le spectateur, cette réalité que l'on retourne comme un gant couvert de chair.

Votre cinéma s’inscrit-il dans une volonté, une démarche, d’hybridation totale des genres ou plutôt d’annulation de la notion de « genre », qui n’est peut-être au final qu’une case de plus.

Oui, comme des boutures, ou des hybridations… Des fondus enchaînés entre différents genres.

Dans le fond et dans la forme…

Oui, complétement ! Je pense qu’il faut ouvrir la vanne… Le genre codifié m’ennuie un peu. Je l’aime dans les films du passé, mais je ne comprends pas pourquoi, de façon extrêmement académique, on doit toujours reproduire les mêmes figures…ça devient pompeux. Et je crois  qu’il faut questionner le genre, le pousser dans ses retranchements, le bousculer...
Alors, il y a une tendance française qui serait de faire du genre « light »… L'auteur établi qui va s’accaparer un motif dans le genre et le vider de toutes ses aspérités, en faire un objet intelligent, épuré, digeste (sans les lourdeurs du genre). C’est une tendance qui m’ennuie et que j’associerais plutôt à une génération de cinéastes du passé qui ont dix ou vingt ans de plus que nous. 
Ce qui me plaît dans le genre, et je ne suis pas le seul à penser ça, c’est l’excès. Manipuler les excès, c'est forcément plus risqué, moins noble. J'aime cette idée de bouger les curseurs, essayer aussi de questionner les clichés et de les prendre à rebrousse poil... Par exemple, en ce moment je travaille sur un récit de science-fiction, et je me dis « mais pourquoi devrait-on reproduire ces figures de la SF vus des milliers de fois (le vaisseau, les robots…). Pourquoi cette course à la technologie, ou les visions apocalyptiques… ». C’est comme si l’imaginaire était captif de codes, d’une logique implacable, alors que la fantaisie est possible, le surréalisme... Il y a plus d'idées dans une séquence de La Planète Sauvage, que dans tous les derniers Star Wars réunis... Donc, quand je travaille comme ça sur des récits de science-fiction, je me mets à l'épreuve, j'essaie de voir comment je peux, à mon échelle, avec mes moyens, proposer d'autres voies... Je vais aussi puiser dans de vieux bouquins, des bandes-dessinées, illustrations, des œuvres… Je me ressource aux origines, en allant vers ceux qui ont fait que la SF existe.
Je prends cet exemple de science-fiction mais ça pourrait être pareil pour tous les autres genres. J’essaie aussi d’ouvrir le genre en jouant la carte du romantisme, des sentiments exacerbés, notion qui n'est pas vraiment présente dans la SF. Et puis y injecter une dose de western, ésotérisme, érotisme, etc... Jouer à l’alchimiste comme vous dîtes !

Je vous identifie aussi dans cette nouvelle génération de cinéastes créant beaucoup de crossovers (Julia Ducournau, Yann Gonzalez…)… Peut-être que les choses sont quand même en train de bouger d’un côté ?

Oui, complétement !

Vous rejetez cette idée, si souvent surfaite, de prendre le spectateur par la main, de lui donner des explications limpides… Vous, vous le faîtes évoluer dans une zone de flou, une « zone grise » fascinante. Vous souhaitez le voir quitter le film avec sa propre explication, forcément objective, ou seulement avec des sensations beaucoup plus empiriques ?

Je veux tout ! Je ne supporte pas les cinéastes qui prennent le public pour un idiot. Je pense que le public a vu suffisamment de films, de séries, pour pouvoir anticiper et imaginer. Je lui fais confiance. Après, j'imagine mes films presque comme des « virus », et que, par le biais des images et des sons, je peux injecter dans la tête des gens. J’ai envie que ça continue à travailler après visionnage. 
Sur le moment on est peut-être un peu sonnés, puis ça continue à faire son chemin, et on a peut-être envie d’y retourner. C’est important pour moi, dans ma propre consommation du cinéma, les films qui ne se donnent pas tout de suite, qui gardent une part de mystère, qu’il faut revoir. Pouvoir y retourner pour s’abreuver car il y aura toujours quelque chose à boire, ce ne sera jamais sec (ça, c’est un idéal cinématographique que j’essaie d’atteindre).  J’ai vraiment envie que ça s'infiltre… Que ce soit là, accroché dans la tête. De façon plaisante bien sûr.

Moi-même, lorsque je présente votre cinéma, j’ai l’habitude de demander aux gens d’apprendre à le laisser décanter, à ne pas forcément rester que sur des premières impressions. Pour Les Garçons Sauvages, j’ai d’abord pensé à sortir de la salle avant de comprendre à quel point le film était hypnotisant. En ce qui concerne Ultra Pulpe, je vois de nouvelles choses à chaque revisionnage, c’est fascinant…
Ultra Pulpe est un film assez particulier car j’essaie à la fois de parler de choses universelles… d’amour impossible, de mort, de vieillissement, la fin du désir (préoccupations récurrentes)… Puis il y a aussi le monologue intérieur, les références qui me parlent comme une personne assise sur mon épaule... Je convoque et je fiance aussi aussi références nobles et sales... Je me dis que ce n'est pas si grave si les gens ne connaissent pas ces références ! Ce qui est important c'est le récit, la musique, les sensations, les sentiments, de se laisser porter par l'histoire. On peut voir le film sans avoir aucune références, peu importe... On n'est pas obligés de cueillir des fleurs pour les apprécier, on peut se contenter de les sentir et de les regarder. Mon but est que le film puisse toucher différents publics.

Vos films ont aussi la faculté de résonner de manière très personnelle. On peut parler d’Ultra Pulpe à une table en ayant des dizaines de visions différentes !

Tant mieux ! C’est que le film a différentes portes d’entrée et de sortie. C’est un film vraiment construit en cascades. C’est-à-dire qu’il y a un premier bassin qui se remplit, puis qui va se vider dans un autre, qui va se vider à son tour dans un autre bassin… C’est un peu comme ça que je l’ai construit ce film.

Vimala Pons disait, très justement je trouve, que « l’érotisme n’est pas forcément sexuel ». Dans vos films, on pense par exemple à l’attrait créé par l’image en elle-même. Quelle forme de fascination, d’attirance, cherchez-vous à éveiller en premier chez le spectateur ?

Le sentiment d’un désir âpre je pense… Enfin pas âpre car ce serait trop sec, quelque chose de sucré avec de l’amertume plutôt. Des paradoxes, mais qui passent par le désir et l’envie de mordre comme dans un fruit trop mûr, qui aurait une petite amertume dedans. Un truc qui dérange, un poil sur la langue quand on lèche une glace. C’est ça qui m’intéresse, offrir une friandise avec une goutte de poison dedans.

Un peu comme les fruits des Garçons Sauvages ?

Exactement ! C’est à l’image de ce que j’ai envie de faire.

Peut-on dire que votre cinéma est engagé ?

Engagé... ce n’est pas à moi de le dire… Enfin, moi je pense être engagé par rapport au cinéma, au médium. En ne prenant pas le public pour un idiot, en essayant de travailler vraiment l’image, le son et le récit, pour que le film soit plein et riche. Que les gens en aient pour leur argent, que ce soit vraiment flamboyant. Plaisir aussi de leur raconter des histoires dépaysantes, de les emmener ailleurs, de ne jamais être cynique dans ce que je fais. Ce sont des formes d’engagement. 
Puis, aussi par rapport à la société dans laquelle nous survivons, ne pas succomber aux pressions moralistes, garder la liberté en figure de proue, cultiver l’ouverture d’esprit, gommer les frontières, casser les clichés... Et puis... Malheureusement je ne suis pas une cinéaste, je suis un cinéaste (j’aurais aimé être une femme mais je ne le suis pas !), mais j’ai de plus en plus envie de parler de femmes, de faire des films pour des actrices. Surtout des actrices d’un certain âge, qui ont cette sorte de « ménopause artistique », on ne leur donne plus de rôles palpitants (je trouve ça absolument atroce !), moi je veux leur écrire de beaux personnages. Mais aussi dans le choix de mes collaboratrices. Dans Les Garçons Sauvages, 90% des personnes qui ont travaillé sur le film sont des femmes, des filles, et tous mes chefs de poste sont des femmes. Pour moi, c’est aussi ça l'engagement, même s’il n’est pas très visible.

Je pense aussi à un engagement dans la forme. Vous dîtes « assumer de faire du cinéma »…

Ha oui, je ne veux pas m’excuser de faire du cinéma. Souvent, il y a cette étrange tendance de faire comme si on tournait un reportage, un faux documentaire, avec une image ingrate, une caméra bougée, un jeu naturaliste où on bouffe les mots… On s'excuse presque de faire du cinéma, c'est un art trop superficiel, pas sérieux, il faut être dans une réalité très austère. C’est une direction un peu unilatérale dans le cinéma d’auteur qui m’ennuie, tout comme un cinéma d’auteur qui ne sort pas de son lit (comme un fleuve trop tranquille), solennel, sérieux, garant du bon goût, un film qui parle à voix basse comme dans une église… Je crois que c’est important de déborder, d’aller questionner le mauvais goût, de prendre des risques ! Je ne supporte pas l'idée qu'un créateur n'en prenne pas. Je préfère quelqu’un qui se plante en prenant des risques... j'aime l'idée d'une industrie, avec un éventail de styles cinématographiques bigarrés.

Vous, vous assumez jusqu’au bout votre part d’inconscient et d’imaginaire…  

Oui, complètement. Je fais confiance en mon inconscient, mais je m'en méfie comme de la peste... Je marche les yeux fermés un poignard dans la main au cas où ça tourne mal... Mais il faut un certain temps pour qu’il se libère ce foutu inconscient. Ensuite qaund il coule, je le canalise un peu sans le brusquer, sinon il se fige... Je retiens les idées dans un tamis, je gratte, je rabote, j’essaie de rationnaliser… Mais j’ai l’impression, de films en films, de tisser une toile d’araignée. Tous les films communiquent et sont reliés. Un film fait bouger tous les autres et contient tous les autres.

Yann Gonzalez vous décrit comme « un frère, avec un imaginaire et une culture du cinéma très proches. ». Pouvez-vous nous parler de votre lien avec lui, et surtout de votre participation à Un Couteau Dans Le Cœur ?

Je connaissais le travail de Yann avant que l’on se rencontre un après-midi (je me souviens). On s’est rencontrés à la Cinémathèque où l’on était dans un programme commun, "Jeune et rebelle"... On est devenus très amis et on s’est aperçus que l’on avait des obsessions et des références communes troublantes. Je me souviens qu’il était en train de terminer Les Rencontres d’Après Minuit, moi je finissais Notre Dame Des Hormones, et il me disait qu’il avait une moto pour une image qu’il avait empruntée à Robbe Grillet, et je lui répondais que moi aussi j’avais cette image de moto empruntée à Robbe Grillet ! Après, il me disait qu’il avait fait refaire la robe métallique des Lèvres Rouges, et j’ai répondu que moi aussi, en deux exemplaires ! Ça nous faisait vraiment marrer, et rebelote quand il a commencé à écrire son film sur le porno, moi aussi j’écrivais un film sur le porno (Danois)… Donc voilà, on s’aperçoit, régulièrement, qu’on est connectés.
J’aime beaucoup ce qu’il fait, c'est aussi profond que délicat. Nous sommes très différents, loin d'être des clones, mais on a un rapport à la pellicule, au romantisme, actrice, au récit et aux références qui est très, très proche. Et on se sent plus que solidaires, on a envie de collaborer et de s’aider, comme on peut.
Au début, Yann m’a proposé de faire un caméo dans son film (le rôle que tient Christophe Bier, de fan de la réalisatrice), puis il m’a dit qu’en réalité il avait vraiment envie que je sois là tout le temps et donc que je joue le chef opérateur. Moi, je n’avais jamais fait ça, donc j’ai fait des essais, qui ont été concluants pour lui, et je me suis ainsi retrouvé sur le plateau. Ce fût très agréable pour moi comme expérience. C’est quelqu’un d’extrêmement bienveillant, c’était intéressant de le voir travailler en délicatesse, d'observer nos différences, et d’être sur un plateau un peu « en vacances » (même si j’étais très concentré sur ce que je faisais). C’était vraiment une expérience enivrante, j’étais très heureux de pouvoir être avec lui, à ses côtés, avec son équipe, ces acteurs et actrices sublimes...

Vous renouvèleriez l’expérience d’acteur avec un autre réalisateur ?

Pourquoi pas, mais il faut vraiment que je sois en confiance. Puis, je suis limité, je ne suis pas un acteur de composition. Donc il faut me prendre tel-quel, même si après je peux « me tordre», mais pourquoi pas si je suis en confiance et que le personnage m’inspire !

Quels sont vos projets pour la suite ?

Il y a un film que j’ai tourné l’été dernier à New-York, qui fait partie de la collection que l’on a avec Elina (Löwensohn), que je dois monter. Une histoire de beauté intérieure libérée... Puis il faudrait que je tourne un autre film de la collection, déjà écrit, on en fait un tous les ans.
Je dois trouver le temps de le faire.
Et puis, dans l’immédiat, je suis en train d’adapter un ancien scénario, je le reprends complètement, j’ai décidé d’en faire un film de science-fiction, qui se passe sur une autre planète...
Donc je suis en train de le modeler, de lui donner du panache, le piquer de fleurs et de chair… Cette notion du film de  SF est un peu « casse-gueule », mais c’est ça qui m’intéresse à chaque fois, de me dire que je vais prendre un genre abandonnée par le cinéma d'auteur, le prendre à bras le corps, le faire mien... Un défis qui m'enivre et libère mon esprit... Mais, je suis un somnambule, il ne faut pas me réveiller.



Merci infiniment à Bertrand Mandico pour le temps qu'il ma accordé, sa gentillesse, et son attention...

Crédits Photos :
1. Photo de tournage, source : www.clicanoo.re
2. Les Garçons Sauvages, Ecce Films
3. Ultra Pulpe, Ecce Films
4. Les Garçons Sauvages, Ecce Films
5. Photo de Tournage (Les Garçons Sauvages), de Mathilde Delaunay
6. Ultra Pulpe, Ecce Films

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